Bien-être animal : des avancées qui ont un coût.

On assiste depuis quelques années à une transformation radicale du rapport des Hommes au bien-être animal, grâce à une compréhension plus approfondie de l’intelligence animale et à une hausse de notre sensibilité à leur égard. Ce sont avant tout les animaux de compagnie qui bénéficient le plus de ce nouveau statut : chiens et chats font désormais partie intégrante des familles dans lesquelles ils vivent ; avec comme conséquence un budget alloué à leur bien-être et à leur santé qui ne cesse de croître. Aujourd’hui, pour beaucoup de foyers, il devient de plus en plus difficile de prendre soin de son animal sans perdre le contrôle de son budget. Heureusement, il existe des solutions pour limiter les dépenses. Tour d’horizon de ces alternatives. 

Peut-on encore parler d’animaux de “compagnie” ? 

Nous sommes loin (et heureusement !) du temps où l’animal était considéré comme un “bien meuble” (art. 528), selon les termes définis par le code civil de Napoléon en 1804. En 2015, les animaux ont enfin été reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité. Un nouveau statut juridique en faveur du bien-être animal qui accompagne, de manière logique, une évolution des mentalités qui intervient depuis plusieurs décennies.

Le rapport Homme-animal est à un tournant important de son histoire. Lorsqu’on remonte loin dans le passé, la domestication des animaux par l’Homme répond à une logique purement utilitaire. Le Loup gris (qui est certainement l’ancêtre commun de toutes les races de chiens actuelles) est alors la première espèce animale à avoir été domestiquée par les humains, dans le but de les aider à chasser. C’était il y a plus de 20 000 ans. Plus tard, on domestiqua la chèvre, le mouton, le bœuf… toujours dans le but de nous nourrir, nous habiller ou nous protéger. Quant aux chats, ils ont été très tôt intégrés dans nos sociétés par les agriculteurs qui les utilisaient pour se débarrasser des rongeurs. Pendant l’Égypte Antique, ils avaient même un statut sacré et étaient vénérés par le peuple. La déesse Bastet à tête de chat, qui incarnait la protection du foyer et la maternité, était très appréciée parmi les Égyptiens. Dans les familles, la mort d’un chat était marquée par une période de deuil qui pouvait aller jusqu’à 70 jours. Cette dévotion des Égyptiens pour la race féline était telle que le roi perse Cambyse II, lors de son invasion de l’Égypte, parvint à conquérir les villes égyptiennes en attachant des chats aux boucliers de ses soldats : les soldats égyptiens ne purent se résoudre à faire du mal à ces chats et perdirent de nombreuses batailles. Mais alors, comment les chiens et chats sont-ils devenus nos meilleurs amis ? Grâce à une longue cohabitation, tout simplement. Le lien affectif s’est certainement créé avec le temps, à mesure que nous apprenions à mieux communiquer entre espèces et que nous faisions le constat des formidables capacités émotives de nos animaux. Et en matière de bien-être animal, tout s’accélère depuis quelques années : un recul de notre anthropocentrisme et certaines avancées scientifiques nous ont ouvert les yeux sur les similitudes entre toutes les espèces vivantes, ce qui nous pousse de plus en plus à traiter les animaux de manière égale à l’Homme (même s’il y a encore du chemin à faire, notamment concernant les espèces victimes de l’élevage intensif). 

Tandis que nos chats et nos chiens bénéficient d’une attention particulière, il devient de plus en plus inapproprié de parler d’animaux de “compagnie” : ce sont tout simplement nos amis, sinon des membres à part entière de la famille. Et cela se ressent dans le budget alloué à leur bien-être.

Bien-être animal : un budget qui explose et une santé qui n’a plus de prix.

Les Français dépensent plus de 4,7 milliards d’euros par an pour leurs animaux, selon une étude réalisée par le cabinet d’étude Xerfi. Ce qui représente une hausse de 50% en 10 ans. Cette croissance devrait par ailleurs continuer à avoisiner les 2,5% à 3% dans les années à venir. Le marché du bien-être animal a donc encore de beaux jours devant lui.  Mais comment expliquer une hausse si importante des frais alloués à nos animaux ? Il y a plusieurs raisons à cela : 

  • Une forte diversification du secteur : accessoires, jouets,  toilettage, produits de soin… l’offre à destination des chiens et des chats s’étoffe à mesure que de la demande pour ce genre de produits fleurit. Le Japon reste une référence dans le domaine.
Exemple des nouveautés pour animaux.

(un exemple des nouveautés pour animaux qu’on trouve actuellement au Japon. On passera outre les problématiques éthiques posées par ce type de produit).
  • Une attention plus poussée à la qualité du régime alimentaire : il n’y a pas si longtemps, personne ne s’était jamais vraiment intéressé à ce que contenaient les produits alimentaires de nos animaux, car on pensait – à tort – que les chiens et les chats pouvaient tout avaler sans risques pour leur santé. Jusqu’au jour où on a décidé de regarder d’un peu plus près comment les grands groupes industriels fabriquaient leurs croquettes. On a découvert que certains ingrédients qui entraient dans leur composition provenaient des déchets de l’industrie-agroalimentaire humaine, et que l’utilisation massive de céréales et de glucides (qui permettent de réduire les coûts de production et de rendre les croquettes plus appétentes) étaient responsables de nombreuses maladies chez nos animaux, dont les maladies de l’appareil urinaire qui représentent une des premières causes de consultations chez le vétérinaire. Depuis, de nombreuses marques se sont lancées dans la production d’une alimentation plus respectueuse de la santé de l’animal, à des prix évidemment supérieurs aux marques de grande distribution, ce qui participe à la hausse du budget de beaucoup de ménages pour leurs animaux. 
  • Des frais vétérinaires qui explosent : en France, les maîtres de chiens dépensent 223 euros par an en moyenne chez les vétérinaires, contre 174 euros pour les propriétaires de chats. Le secteur vétérinaire est le grand gagnant de la progression en faveur du bien-être animal, comme le montre le graphique ci-dessous (Insee) : 
Chiffre d'affaires du secteur vétérinaire spécialisé dans les soins aux animaux de compagnie. Source Insee.

Lecture : le chiffre d’affaires du secteur vétérinaire spécialisé dans les soins aux animaux de compagnie progresse de 113 % entre 2000 et 2016 contre seulement 31 % dans les soins aux animaux de rente.

Source : Insee, comptes annuels nationaux et comptes de l’agriculture.

Les frais vétérinaires sont également le poste de dépense qui est le plus soumis à fluctuation, bien souvent de manière négative. Les coûts peuvent dramatiquement s’envoler lorsque l’animal tombe malade et qu’il nécessite une prise en charge spécifique (traitement, opération…). 

Mais alors, comment éviter de perdre le contrôle de son budget tout en assurant à son animal une bonne santé ? La réponse tient en un mot : la prévention. Prévenir la maladie, c’est préserver la vie de son animal, lui éviter des traitements lourds à supporter, tout en vous évitant des dépenses astronomiques. 

Prévention des maladies : comment préserver la vie de votre animal (et celle de votre portefeuille).

  • De nombreuses maladies peuvent toucher nos animaux, mais comme nous voulons avant tout leur bonheur, nous faisons tout pour les garder en bonne santé, même si cela coûte cher. Heureusement, il existe des solutions pour préserver leur santé sans se ruiner en frais vétérinaires : 
  • De l’exercice et une bonne alimentation : ici, pas de secret. Ce sont deux facteurs essentiels au maintien du bien-être de votre animal. Veillez à ce que votre chien ou votre chat bougent suffisamment, et qu’ils mangent correctement, avec une alimentation pauvre en glucide, sans céréales et à forte teneur en protéines (et oui, n’oublions pas que ce sont des carnivores). C’est le meilleur moyen d’empêcher la formation des maladies graves, qui résulteraient en des traitements ou des régimes hors de prix, et parfois très lourds à supporter. 
  • Une prévention réalisée à la source : détecter une maladie lorsqu’elle en est encore qu’à ses balbutiements va tout simplement sauver la vie de votre animal. Trop souvent, lorsque les symptômes de la maladie apparaissent, il est déjà trop tard, et les urgences vétérinaires ne pourront plus grand-chose (tout en vous facturant des frais astronomiques). Les principales causes de consultation chez le vétérinaire sont les maladies de l’appareil urinaire, qui doivent être détectées le plus tôt possible pour éviter les complications graves. Pour cela, Preventis Animal a mis au point des gammes de test de santé pour chats et pour chiens qui, grâce à un test urinaire à réaliser simplement au domicile, permettent d’obtenir un panorama de l’état de santé de l’appareil urinaire de votre animal. AttentivPlus® ne se substitue en aucun cas à l’avis d’un vétérinaire, mais permet d’accompagner le suivi médical de votre animal en facilitant une prise en charge précoce des symptômes par un professionnel. Ne dit-on pas : prévenir, c’est guérir ? 
0 réponses

Répondre

Vous voulez participer à la discussion?
N'hésitez pas à apporter votre contribution!

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.